Mon avis: je l'ai vu l'an dernier alors je ne me souviens pas trop, d'autant plsu que c'était ene allemant et que je ne parle pas du tout cette langue ! en tout cas je n'ai pas aimé la fin, sinon le film en lui même et pour l'époque je le trouve plutot bien, apres je ne peux pas trop parler du scénario car je n'ai eu que les sous titres en francais !
L'histoire:
Lermontov dirige une troupe de ballet. Il engage une danseuse, Vicky Page (Moira Shearer), et un jeune compositeur, Julian Craster (Marius Goring). Tyran admiré et détesté à la fois, il va tenter d'obliger Vicky à tout sacrifier à la danse, même son amour pour Julian. Vicky tombe sous l'emprise de Lermontov. Elle s'identifie ainsi aux ' Chaussons Rouges', ballet dont elle est la vedette et où l'héroïne, prisonnière des chaussons ensorcelés, danse à en mourir.
La France était l'un des rares pays à ne pas connaître Michael Powell, à omettre son nom parmi ceux des grands réalisateurs qui ont marqué l'Histoire du Cinéma. Il était temps de rattraper cette lacune. Réalisé en 1948, juste après Le Narcisse Noir, Les Chaussons Rouges n'est pas seulement un film grandiose mais constitue aussi une excellente introduction à l'univers étonnant, riche et inventif de Michael Powell.
Si le célèbre conte de Hans Christian Andersen a servi d'inspiration pour le scénario, Les Chaussons Rouges est cependant bien plus qu'une simple adaptation. Ce drame musical de Michael Powell et Emeric Pressburger (scénariste hongrois, grand collaborateur de Powell) nous plonge dans le milieu haut en couleurs du ballet, un univers retranscrit ici avec un grand souci d'authenticité, et nous mène vers une réflexion passionnante sur le rapport de l'artiste à son art. L'artiste s'appelle Vicky Page (Moira Shearer), elle tente sa chance dans le monde de la danse et fait une rencontre décisive en la personne de Boris Lermontov (Anton Walbrook), un impresario qui dirige une troupe réputée. C'est grâce à lui que Vicky connaîtra une ascension fulgurante et se verra propulsée au rang de superstar du ballet. Adulée par tous, la jeune femme sera cependant sans cesse tiraillée entre son amour pour la danse et celui qu'elle voue au compositeur de la troupe, un certain Julian Craster (Marius Goring). Sa passion dévorante pour son métier et la relation vampirisante qu'elle entretient avec Lermontov auront des conséquences tragiques.
Pour paraphraser Michael Powell lui-même, l'art vaut-il que l'on vive ou que l'on meure pour lui ? Comme le soulignait le cinéaste, à l'époque du tournage - le film date de 1948 - le monde se remettait de la Seconde Guerre Mondiale et la philosophie qui prévalait alors était avant tout fondée sur l'idée de sacrifice pour la patrie. Avec Les Chaussons Rouges, Michael Powell propose une alternative possible, une autre cause à laquelle se dévouer corps et âme : l'art. Les artistes se reconnaîtront aisément dans le dilemme de cette jeune femme qui danse pour vivre et vit pour danser, une passion qui n'admet pas de concession, une voie qui s'impose à la manière de celle d'un guerrier. L'intelligence du scénario est d'avoir introduit un écho entre les dilemmes de la danseuse - loin d'être aussi simplistes que la classique problématique famille / carrière - et le parcours du personnage qu'elle interprète dans le ballet composé spécialement pour elle, Les Chaussons Rouges, sans pour autant que la trame du film ne devienne prévisible.
Pas besoin d'être un amateur de grand ballet pour apprécier cette délicieuse comédie musicale dramatique dans laquelle la danse y est fort présente et confirmée par de superbes images et un remarquable jeu d'acteurs. Même si les 2 heures de durée de ce film vous rebutent, tentez le coup...
A voir au moins une fois dans sa vie...
(copier coller de Amazone)
Jeu 13 Juil - 16:23
